Bruno Peinado

Tatitati tatata tatiti ti,

Un code dans la ville, 2013 Installation lumineuse, code morse, commande électronique, peinture dorée. Bruno Peinado propose une version réinterprétée du phare. Par des jeux de lumières et de peintures, l’antenne, la soucoupe et le bâtiment de Louis Arretche sont animés d’une respiration et semblent vouloir communiquer avec la ville et ses habitants.

Un code morse lumineux nous invite à repenser que l’art, même s’il peut paraître hermétique est un message que l’on peut déchiffrer. Tous les codes ont toujours été cassés, mais certains gardent encore leur part de mystère.

Ce phare urbain nous indique des pistes de narrations liées autant au génie de ce lieu dédié aux télécommunications, qu’à l’aventure de l’informatique, des sciences et des fictions. Ce cartel reprend la forme de la plaque gravée embarquée sur la sonde Pioneer 10. Elle fut envoyée dans l’espace en 1972 afin de communiquer avec des intelligences extraterrestres qui pourraient l’intercepter. À l’image de bouteilles jetées dans l’espace interstellaire, cette oeuvre nous engage à repenser le message et sa valeur d’usage, à la place d’une oeuvre dans la ville ainsi qu’à ses destinataires.

Bruno Peinado se réapproprie les signes culturels issus de notre monde contemporain. En élaborant des processus, il interroge le rapport que nous entretenons avec ces signes et réinvente un environnement symbolique à partager.

Ce projet à été coordonnée par la galerie Mélanie RIO Fluency et financé par le Groupe Legendre.